Quelques poèmes.

Invité

Après les romans et le fantasy, je m'attelle à un domaine plus lourd et plus dûr à manier: la poésie! Je l'ai étudié à l'école cette année, ça m'a bien gavé, mais ça m'a pas empêché de vouloir à mon tour me lancer dans cet art difficile. J'ai juste quatre petits poèmes au compteur, mais ceux de ma classe les adorent, du moins pour ceux qui les ont lu xD

Aller, voici un de préférés made by me:

Enfants des flammes

Enfants du vent

Enfants dont l’âme

Est emportée en dansant

Rien ne nous arrête

Rien ne nous fait peur

Car c’est dans la tempête

Qu’est testé notre honneur

Qu’est testée notre force

Qu’est testé notre courage

Même quand la situation se corse

Alors faisons exploser notre rage

C’est libres dans la nuit

Rapides comme des ombres

Que nous frappons, sans bruit,

Laissant crouler derrière nous les décombres.

Jamais vous ne nous trouverez,

Jamais ne nous verrez

Car même les plus hauts murs

Se soumettent à notre nature.

Nous domptons la vie

Nous domptons ses obstacles

Nous sommes les seuls maîtres ici

Vous êtes nos réceptacles

Comme emportés par le vent

Nous nous déplaçons discrètement

Sans jamais commettre aucun impair

Ce qui nous vaudrait la dérision de nos pairs.

Moqueries, dérisions, sexisme, totalitaire

Tous ces mots ne font plus partie de notre vocabulaire

Aux yeux de nos supérieurs, nous faisons, sans exception

Tous partie d’une grande famille qui ne dit jamais non

Vivant à tout jamais

Avec pour seule devise paix et liberté

Vivons dans un monde à part

Où chacun a droit aux mêmes égards.

Pour toujours, à jamais…

Ces mots ne représentent rien

Car vivant dans l’éternité

Nos noms et nos exploits respirent le bien.

Respirent la joie

Respirent la grandeur

La grandeur à chaque fois

Que pour nous arrive l’heure

L’heure d’enfin montrer aux autres

De quoi sont capables nos novices

Pour par la suite faire partie des nôtres

Et porter un nom pour que jamais ils ne trahissent

Cet ordre si beau, si grand

Qui ne cherche, que part ses propres moyens

A vivre libre…En vain

Le monde abrite toujours des tyrans

Mais qu’importe, nous sommes sans nulle contestation

Marchombres d’esprit, Marchombres d’âme

Vent, qui ne trouve jamais domination

Feu qui brille d’une éternelle flamme

Blancheur d’âme libératrice

Noirceur plus profonde que la pénombre

Lumière de bonheur révélatrice

Ordre Marchombre.

Invité

C'est beau...

Invité

Si ça vous plait, je peux en mettre un autre^^

...........

......

(sans voix)

Comment tu fais? Les rédactions c'est bien dans l'ensemble pour moi mais les poèmes...

Et puis c'est super durs, il n'y a pas que les rimes mais carement un texte compréhensible à faire.

C'est super beau.

..............

.......

(sans voix)

Invité

J'avoue que je me suis bien surpassée sur celui-ci...Mais c'est bon plus court xD.
J'ai toujours adoré écrire, depuis que je sais coment se forment les lettres et que j'ai appris à lire, j'ai souvent un stylo dans la main ou un clavier sous mes doigts et j'écris tout et n'importe quoi. J'admets quand même que la poésie c'est plutot chaud u_u

J'adore écrire des romans (mais j'ai ce don, ce petit don, celui de ne jamais finir ce que j'écris), mais pour les poèmes c'est catastrophique.

Invité

Ah, alors je ne suis pas seule dans ce cas xD
Bon, j'vous poste un autre poème, un peu plus long mais un peu moins bien:

Tel un loup jaillissant de derrière les fourrés

Je me faufile dans la nuit

Aussi calme et discret

Que l’enfant serein qui grandit.

Avec mon mince coutelas pour arme

Et les sens en alerte

Je sais, je vais faire couler des larmes

Mais rien de m’arrête.

Le vent, avec puissance souffle

Cette nuit sera parfaite

Car sans que je ne m’essouffle

Ma destination se tient prête

Destination inconnue

Localisation détenue

Entre les mains de mon maître

Qui attend à me voir paraître

Ma formation est achevée

Mais à présent est venu le temps

De voir si tout ce travail acharné

Est utile entre mes mains de débutant

Je vois au loin de la lumière

Il est là, tout prêt de moi

Il attend qu’a mon tour vienne mon ère

Celle de l’Ombre qui sera

D’une incroyable puissance

Car au fond de moi réside

Une telle envie de vengeance

Que c’est à partir d’elle que je décide

De tout ce que l’on me propose

De tout ce qui à moi s’offre

Et grâce à elle enfin j’ose

Ouvrir de la vie son coffre

En découvrir ses innombrables richesses

Sentir, enivrant, là,

Cette sensation d’ivresse

Qui à chaque fois s’empare de moi.

Son regard se pose sur le mien

Il tend sa main, la dépose sur mon torse

Ferme ses yeux, je perds le lien

C’est à la phase prochaine que les choses se corsent.

Sans prévenir, il s’éloigne d’ici

Je n’ai sentit sa présence partir

Mais c’est un vrai professionnel, il ne fait pas de bruit

Je le suis alors ; je veux en finir.

En finir à jamais avec ma formation

Car après cette épreuve, je serai enfin estimé

Dans cette très dure profession

Comme l’un de ses membres les plus acharnés

L’ultime épreuve est sur le point de débuter

Mon maître ne bouge pas, il reste immobile

Quant à moi, je sors mon coutelas d’un geste léger

Et n’attends pas l’autorisation de mon maître impassible

L’objectif est de réussir à lui faire une entaille

Cela ne sera pas chose facile

Peut-être ne suis-je pas de taille

Mais à cœur vaillant, rien d’impossible !

Je sais moi aussi me déplacer

Sans ma présence faire repérer

Mais je sais mon maître surpuissant

Il est, de très loin, le meilleur du camp.

Ma lame affûtée se dirige vers sa poitrine

Exactement le même endroit qu’il a touché

Il a lu en moi comme à travers une vitrine

Il sait ce que je ressens, mais mon but j’attendrai.

Je le veux, il le faut, je le dois…

C’est pour moi la seule solution

Ce chemin, cette voie…

Ainsi j’accomplirai mon

Premier et nécessaire assassinat

Maître, tenez-vous prêt !

La jeune personne que vous avez entraînée

Se tient devant vous, là !

Mon poignard va toucher sa destination

Le plat va l’entailler, pas le tuer

Je veux la victoire, pas sa destruction

Je tiens trop à lui, c’est lui qui m’a aidé.

Je pensais vraiment le toucher

Il avait pendant tout ce temps gardé ses yeux clos

Au dernier moment, alors que sur lui j’arrivai

Fit un léger mouvement sur le côté, je ne lui effleurai même pas le dos

Repartant à l’attaque de plus belle

Je ne m’avouais pas vaincu

Mais ce destin cruel

Jamais ne me voulu

Marchombre maudit

Elève impatient

Seule ma vengeance me permit

De reprendre le temps

Le temps perdu

Temps oublié

Mémoire accaparée

Par une envie incongrue

Je sais qui je suis

Je sais pourquoi je vis

Pour suivre ma voie

Celle de la paix et de la joie

Malgré la nuit qui nous fait face

Il lève le bras

C’est le signe d’arrêter le combat

Mon âme a remonté à la surface.

Je l’avais oubliée

Mais à présent retrouvée

Le maître lit dans mes yeux

Le retour d’un futur heureux.

Maintes années ont à présent passées

Après cette épreuve, j’ai été accepté

En tant que Marchombre à part entière

En tant que Marchombre prospère

Moi aussi, j’ai sous mon aile

Un petit homme qui est prometteur

Je l’éduquerai pour que son destin ne soit pas cruel

Avant que n’arrive à lui aussi son heure.

Rien ne m’importe plus maintenant

Que de rendre heureux cet enfant

Il est fort et appliqué

Calme et soigné.

De mon histoire à présent

Je n’ai plus rien à vous raconter

Chacun son chemin chacun ici céans

A un destin à entretenir et apprécier.

Beau aussi mais moins bien que l'autre. J'en suis toujours sans voix.

Tu as un secret pour écrire tes poèmes?

Invité

J'ai commencé y'a un mois à en écrire, donc si j'ai une technique, je la connais pas xD

Je traduit ça par:

Je n'ai pas de technique.

Invité

On va dire que j'écris au file de la plume (ou des touches^^).

Pour moi c'est pareil pour les rédacs. (par contre c'est avec un stylo que j'écris^^)

Ceux qui ne viennent par sur ce topic loupent des choses...

Invité

C'est juste le travail d'un artiste sans succès... lol!

Il y a quand même un petit public: moi.

Invité

Toi et Shadowarths qui lui aussi a lu le 2ème, mais m'en a parlé sur MSN ^^

Ah je savais pas^^

J'arrête de poster sur ce topic tant qu'il n'y a personne appart un tout petit nombre de posteurs.

Invité

Bon, et les autres, vous en pensez quoi ?

oui c est bien mai moi je le ferait pas y as tros a reflechir lol

Invité

C'est excellent!Faudrait qu'un prof de français débarque sur l'académie et vienne la noter!!!

Invité

Tout ce que tu veux tant que c'est pas la mienne xD

Invité

Je vais appeler mon prof de français/latin,il est trop sympa XD!

Invité

J'en poste un plus tard que j'ai fait en début d'année.

Invité

Légende des Six-Duchés

Il y a de cela de centaines d’années

Dans un univers parallèle évoluant dans la prospérité

Connu pour ses forteresses inébranlées

Régnait en maître le royaume des Six-Duchés.

En son sein naquit un prince, un futur héros

Faisant la fierté de son père le roi, il devint avec l’âge fort beau

Dont l’audace et le courage ne pouvaient s’exprimer par des mots

Mais il devint vite las de la vie quotidienne au château.

En passe de se transformer en adulte, il s’éclipsa dans la nuit

Dans la pénombre de la forteresse profondément endormie

Le prince, vêtu de haillons, comme un mendiant s’enfuit

Pour tenter de briser pour de bon son ennui.

A la découverte de la fuite de son unique fils

Le souverain dans une profonde tristesse sombra

Ne comprenant par quel maléfice

On avait pu lui ôter le futur roi.

De son côté, tranquillement le jeune prince flânait

A travers les hautes herbes, les plantes diverses et variées

Découvrant la campagne comme il l’avait rêvée

Tout en cachant sa véritable identité.

Devant un petit village il s’arrêta

Un léger parfum chatouilla son odorat

Qui depuis toujours était fin et développé

Talent reconnu du prince héritier.

Voulant savoir à tout prix

Quelle merveilleuse odeur avait traversé son esprit

Il poussa la porte de l’auberge bleue

Et une vive flemme illumina ses yeux.

Se tenait devant lui une jeune femme d’une rare beauté

Peut-être était-ce le coup de foudre, mais il en resta paralysé

Cherchant désespérément à attirer le regard de la bien aimée

Qu’elle finit par lui accorder, sentant son cœur s’emballer.

Ile étaient fait l’un pour l’autre, rien n’en était plus certain

Mais voilà que dans leur petite chambre, un beau matin

Le jeune prince amoureux sa belle saisit par la main

Lui révéla son identité, il devait reprendre le chemin.

Son père devait être désespéré

De cette absence prolongée

Mais il promit à sa douce fiancée

Qu’il reviendrait la chercher et se marier.

De retour au château, la fête battait son plein

Le prince était de retour, on ne se souciait plus de rien

Mais le roi, par la perte de son fils atteint

Ne put se joindre à eux, mais fut rasséréné dans son chagrin.

Le père et le fils retrouvèrent bientôt leur complicité

Mais de l’âge adulte étant doté, à l’Art il fallait l’initier

Magie toute puissante des souverains par les temps passés

Magie tout puissante, active par la pensée.

Des jours et des nuits passèrent, le prince devait remplir son devoir

Le long et périlleux fleuve de l’Art il allait falloir

Suivre jusqu’à la fin de l’apprentissage pour enfin voir

Pour de bon l’incroyable étendue de ce pouvoir.

L’hiver vint, le royaume ne connu plus de prospérité

De tous les bords il était attaqué

Les pirates revenaient après de si longues années

Et les ports des Six-Duchés furent massacrés.

Le roi se battit comme il le put

Mais en surnombre, les pirates eurent le dessus

Et dans la nuit suivante, un pirate inconnu

Trancha le cou du roi, sur le champ il mourut.

Le royaume se retrouvait orphelin

Malgré son jeune âge, le prince très malin

Alors doté de l’Art se chargea de prendre en main

L’avenir du royaume ici incertain.

Deux années s’écoulèrent…

Les pirates point le camp n’avaient levé

Le jeune roi sans cesse avait lutté

Mais son très grand succès.

Il ne lui restait qu’à mettre en œuvre ce qu’il avait apprit

L’art, cette effroyable magie

Qui somnolait, calme, au fond de lui

La rivière était encore dans son lit…

Les pirates, ne se satisfaisant plus du carnage

Décidèrent de prendre des citoyens en otages

Et devinez quelle fut leur première prise ?

La bien aimée du roi, qui entra alors dans une crise.

Car en apprenant la nouvelle, sa rage fut décuplée

Il avait prit sa résolution, c’était décidé

Lui qui ne voulait pas son Art déverser

Se vit contraint contre eux de le laisser éclater.

Sortant de sa chambre à tout vitesse

Il eut tôt fait de rejoindre le camp des pirates maudits

Soulevant autour de lui une liesse

Il ferma les yeux et le long du fleuve s’introduit.

Les dents serrées, il se concentra

Se laissant porter par les remouds de l’Art

Arpentés si souvent, tellement tard le soir…

Soudain, une lumière blanche le ciel illumina.

Plus personne ne parlait, on restait cois, interdits

Alors c’était cela cette si puissante magie !

Des pirates, il ne restait sur le sol que des cadavres éparts

On les jetait à la mer, le royaume allait pouvoir prendre un nouveau départ.

Vidé de toute son énergie, le roi s’écroula soudain

On s’affola pour lui, mais le souverain était fatigué

La personne tant désirée vint à son encontre et le soutint

Retrouvant la force de bouger, sur ces lèvres le roi y déposa un baiser.

Un nouveau jour se lève sur le royaume des Six-Duchés

Enfin, les travaux de rénovation sont achevés

Le roi est jeune marié, on célèbre l’événement

En soulevant dans les airs son fils, son tout premier enfant.

BRAVO!!!BRAVO,c'est "parfait"!!!Dommage qu'on peut pas applaudir !!

Invité

Odion, poète en herbe. Tu as fais des poèmes géniaux! BRAVO!!!!!!!!!!!